Mais, j’aurai beau supplier, j’aurai beau me révolter, il n’y aura plus rien pour moi ; je ne serai, désormais, ni heureux, ni malheureux. Je ne peux pas ressusciter. Je vieillirai aussi tranquille que je le suis aujourd’hui dans cette chambre où tant d’êtres ont laissé leur trace, où aucun être n’a laissé la sienne.Cette chambre, on la retrouve à chaque pas. C’est la chambre de tout le monde. On croit qu’elle est fermée, non : elle est ouverte aux quatre vents de l’espace. Elle est perdue au milieu des chambres semblables, comme de la lumière dans le ciel, comme un jour dans les jours, comme moi partout.Moi, moi ! Je ne vois plus maintenant que la pâleur de ma figure, aux orbites profondes, enterrée dans le soir, et ma bouche pleine d’un silence qui doucement, mais sûrement, m’étouffe et m’anéantit.Je me soulève sur mon coude comme sur un moignon d’aile. Je voudrais qu’il m’arrivât quelque chose d’infini !
tiny: but there is the word, this word phil wrayson taught me once: weltschmerz. it's the depression you feel when the world as it is does not line up with the world as you think it should be. i live in a big goddamned weltzschermz ocean, you know? and so do you.
(...) I let go, crying and unable to stop because God was such a dirty crook, contemptible skunk, that's what he was for doing that thing to that woman. Come down out of the skies, you God, come on down and I'll hammer your face all over the city of Los Angeles, you miserable unpardonable prankster. If it wasn't for you, this woman would not have been so maimed, and neither would the world, (...)